Parmi les critiques formulées, trois méritent tout particulièrement d’être notées, avec les réponses que l’on peut leur apporter du point de vue de la campagne.
1. Tout agenda intergouvernemental dans le domaine de la culture risque d’être capté par des projets politiques nationalistes ou réactionnaires. Sinon, d’ailleurs, le consensus entre Etats a peu de chance d’être atteint. Any intergovernmental agenda for culture risks appropriation by nationalistic/reactionary political projects – because otherwise there won’t be consensus.
Exact. Et c’est précisément pour cela qu’un ODD culture doit être fermement ancré dans les droits humains et ouvrir un espace pour l’adoption volontaire.
2. Tout ce qui compte vraiment, en matière de culture, échappe à la logique managériale des cibles et des indicateurs.
C’est vrai. Et c’est pourquoi un ODD culture, comme les autres ODD, est spécifiquement un cadre d’action politique. En aucune manière il n’épuise le champ de la culture.
3. L’agenda 2030 des Nations-Unies est en train de s’effondrer. Comme cadre politique, il a beaucoup perdu de sa pertinence face aux défis contemporains. Ce n’est donc pas à ce niveau qu’il faut travailler.
Cela se défend. Et c’est justement pourquoi l’adoption intergouvernementale n’est qu’un des objectifs de la campagne.